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Inga ôhô

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27 décembre 2007

Arno au pays du best-of

Hello les loulous et autres amis.

Un an de silence, ou presque. "Queeuuuha?" s'exclameront certains, et ils n'auront pas tort.
Certes, il y a de la paresse de ma part. J'ai toujours trouvé mieux à faire que de me brancher sur mon ordi après avoir pasé 12h/jour à m'éclater les yeux au bureau. Il y a aussi la suractivité dont j'ai pu être parfois victime. Avec 4 heures de temps libre par jour, j'en suis arrivé à aller au cinéma tout en dînant avec mes potes avec un oeil sur une table de poker et l'autre dans le décolleté de ma convive. Vous l'aurez deviné, depuis le mois de Mars, les journées sont éprouvantes, et j'ai découvert les joies de la voiture pour aller travailler le matin. Je ne savais pas qu'on pouvait mettre autant de temps pour faire 30 bornes.

Bref, 2007 s'éteignant, il est temps de faire comme tout le monde, un best of/worst of de l'année.

Parmis les faits marquants, notons l'apparition de 2 gnomes dans la famille. Bienvenue donc à Manon et Maël, félicitations aux mamans et bon courage aux papas. Et puisqu'on parle de parents, un vibrant hommage aux miens qui viennent de pulvériser la barre des 60 ans de vol, sans avarie majeure. Keep it up! D'ailleurs, la retraite approchant (si, si), il était de s'y mettre sérieusement, ce qui a été concrétisé par l'achat d'une maison en Ardèche. J'en avais déjà un peu parlé, c'était dans les tuyaux et ca s'est finalement concrétisé. Bref, nouveau point de chute pour les vacances et signe non dissimulé m'incitant à élever mes futurs rejetons ailleurs qu'à Paris :-) Bref, il a été beaucoup question de marmaille cette année.

Autre nouveauté majeure de 2007: la voiture à Paris. Je ne compte pas les 6 mois avec ma Clio d'étudiant, ce tas de boue ne craignant absolument plus rien. Je roule désormais dans la voiture citoyenne par excellence, vous chercherez sur le net de quel modèle il s'agit. Bilan plus que mitigé pour le moment, et en un peu moins d'un an d'utilisation: 1 flash, 2 stationnements illicites, une fourrière, 4 accrochages. Paris, quoi... Et un nouveau record: 4h24 pour parcourir les 35 kilomètres séparant mon boulot de mon appart, merci la grève des transports.

Finalement, on se focalisera d'avatange sur ce qui ne va pas, même si c'est très limité dans le temps. Au registre des emmerdements majeurs, les divers mouvements sociaux de ce dernier tiers. Oui, ca me soule de voir des crétins défiler pour des causes qui ne sont pas les leurs, oui ca m'agace de mettre 3 fois plus de temps pour rentrer chez moi pendant que d'autres profitent de leurs heures de délégation pour aller au cinoche, oui ca me met hors de moi que les logiques économiques les plus élémentaires ne puissent trouver aucun écho dans le crâne des syndicalistes de tout poil, oui ca me gonfle qu'une minorité d'irréductibles insatisfaits puisse décider du sort d'un pays en allant à l'encontre de ce qu'une majorité à souhaité voir évoluer.

Bon, et sinon en 2007, j'ai essayé des voitures de furieux qui vont à l'encontre de toutes les lois, et c'était cool :-)
Et il y a de nouveau un couple récurrent et solide dans notre bande de potes.
Et je suis toujours célibataire, mais ce n'est pas faute d'avoir essayé.
Et les travaux dans l'appart n'en finissent pas.
Et mon chat va bien.
Et je finis à nouveau l'année à découvert.
Et je vous souhaite avec un peu d'avance tout le meilleur pour 2008, drogue sexe et alcool pour ceux qui n'en veulent, de plus sages résolutions pour les autres.

A bientôt
Arnaud

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17 janvier 2007

Séance de rattrapage : Kamikaze Girls

L'année 2007 étant déjà là, il était temps de rattraper le retard dans le visionnage des films de 2006. Petit coup de projecteur sur un film japonais (encore un) qui vaut le détour : Kamikaze Girls (Shimotsuma monogatari en V.O). Au menu : scénario frappé, pop culture nippone, hybridation entre film live et animation, le tout servi par 2 actrices très en forme.

18644359Momoko (Kyoko Fukada) a 17 ans. Fan inconditionnelle de l'époque Rococo en France (!), son attirail composé d'une pléthore de robe à froufrous, d'une ombrelle et de bonnets et autres couvre-chefs brodés contraste sévérement avec la tristesse et la banalité provinciale des habitants de Shimotsuma. Momoko n'a pas sa langue dans sa poche, n'a pas de compassion, encore moins d'amis car elle n'en voit pas l'utilité. Que le monde ne la comprenne pas lui importe peu : elle vit pour elle seule. Par choix, mais aussi par nécessité, coincée entre un paternel ex-yakuza raté reconverti dans la contrefaçon de produits Versace et une grand mère borgne en pleine phase de régression infantile. Les seuls répits de Momoko ? Ses escapades au magasin "Baby. The Stars shine brigt", la boutique tokyoïte où elle dépense une fortune en robes de lolitas, et ses longues séances de broderie.

Rien ne destinait Momoko à changer. Mais ayant besoin d'argent, elle décide de vendre les stocks de contrefaçons de son père. Débarque alors dans sa vie son exact opposé : Ichiko (Anna Tsuchiya), une yanki appartenant à la bande des Pony Tails. Autant Momoko est introvertie, délicate et polie, autant Ichiko est grossière, violente, aggressive et dure. Et pourtant, entre la précieuse poupée et la rebelle bikeuse va naître une grande amitié.

18603824Je sais, ca ne paye pas de mine. Même si le film a du mal à être d'un niveau égal sur la durée (mais la barre est placée très haut avec la première moitié), Kamikaze Girls vaut le coup d'oeil pour son humour très visuel, son exagération permanente, ses influences en provenance de l'animation et du manga, et sa trame (la recherche par les 2 héroïnes d'un brodeur légendaire afin de faire un cadeau d'adieu au leader du gang des Pony Tails) qui sert de fil conducteur à une petite analyse des espoirs et des désillusions de la jeunesse japonaise à l'orée de l'âge adulte. C'est d'ailleurs là que ca coince le plus : à force de vouloir trop en faire, Tetsuya Nakashima ne fait rien d'autre que poser un regard attendri et ironique sur ses personnages caricaturaux à défaut de poser de vraies questions. Mais Kamikaze Girls est avant tout une comédie, et de ce point de vue là c'est une réussite complète : les scènes délirantes s'enchaînent, les protagonistes sont tous plus barrés les uns que les autres et habilement mis en scène (mention spéciale au furyo Ryuji "la Licorne" qui doit son nom à sa proéminente banane), et Anna Tsuchiya comme Kyoko Fukada sont parfaites dans l'excès de mimiques, d'expressions et d'intonations. A noter également la jolie bande son de Yoko Kanno, plus connue en France pour ses contributions dans des dessins animés comme Macross, Cow Boy Bebop, Ghost in the Shell, Escaflowne ou encore Wolf's Rain.

18603829 Quelques mots sur les actrices qui, en plus d'être plus que jolies (voire carrément belles si vous êtes sensible au charme nippon), sont talentueuses. Fukada est une idol, mannequin, chanteuse, actrice qui après avoir goûté aux plus hautes sphères de la célébrité (son 20ème anniversaire en 2002 a été un événement national) a connu une grosse traversée du désert pour X raisons. Ainsi vont le business et le star system au Japon. Revenue sur le devant de la scène grâce à Kamikaze Girls en 2004, elle se consacre désormais principalement aux dramas, les feuilletons télévisés nippons. On a pu voir une autre facette de ses talents d'actrice dans l'excellent Dolls, de Takeshi Kitano, où elle interprétait une chanteuse très en vogue défigurée à la suite d'un accident.

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Anna Tsuchiya est une égérie un peu plus underground, mais tout aussi prisée. Elle a démaré elle aussi par le mannequinat, avant de se consacrer à la musique en 2002 en rejoignant le groupe Spin Aqua, puis en démarrant une carrière solo couronnée d'un plus grand succès en 2005. Pour ceux qui connaissent le D.A Nana, le générique de début est un des morceaux de la demoiselle. Le rôle d'Ichiko est sa première apparition au cinéma. Depuis, on a pu la voir dans le très réussi Taste of Tea.

Bancal, Kamikaze Girls vaut donc plus que le coup, grâce à sa réalisation nerveuse, ses personnages hallucinés et son humour omniprésent. Condition sine qua non : s'intéresser un chouïa à la culture japonaise, sous peine de passer complétement à côté!

3 janvier 2007

NEW YEAR'S EVE IN LONDON : LES AWARDS

Après vous avoir amusé avec nos tribulations (en tout cas, j'espère que ca vous a au moins arraché un sourire), voici le temps des bilans et des prix.

Médaille d'Or : Pavel, pour l'ensemble de son oeuvre durant la soirée (got drunk, got lost)
Médaille d'Argent : Adrien pour son alcoolémie honorable, ses conversations inintelligibles avec sa chérie, sa tentative d'escalade urbaine et ses photos avec la terre entière. La médaille d'Or n'était pas loin, mais le piégeage de shooters n'a pas été apprécié par le jury :-)
Médaille de Bronze : votre serviteur. Félicitation du jury pour avoir bu du tabasco pur, s'être perdu et avoir retrouvé son chemin (presque) comme un grand.
4ème place et prix spécial : Arnaud, parcequ'il partie des happy fews qui ont travaillé le lendemain du réveillon :-) Fallait passer commande chez Harrod's : ce jour là, une paire de chaussettes portait la même référence qu'un écran plasma  LOL.

Les citations du weekend :
Arnaud : "Chef, va falloir au moins doubler les effectifs le 1er janvier pour compenser la baisse probable de productivité".
Adrien & Moi / Pavel : "On part dans 10 minutes ? Ca laisse le temps de prendre un dernier verre.." "Voire cinq"
Un flic dans la rue : "You want to go to Leicester Square, or you're only trying ?" (me répondant alors que je demandais mon chemin vers 2 heures du mat')

3 janvier 2007

NEW YEAR'S EVE IN LONDON (part 2)

Suite des de nos aventures on the other side of the Channel.

Après une première journée consacrée au tourisme, à la mise en jambes à coups de pints, à un peu de shopping vintage, à une partie d'échecs endiablée et à la découverte du fait qu'au Royaume Uni, le Cosmopolitan est un cocktail de nanas servi (sacrilège !!) dans un verre à martini par un jeune éphèbe pakistanais très gay-friendly, le day 2 se devait de mettre la barre plus haut, dernier jour de l'année oblige.

Qui dit New Year's Eve dit gros risque de dérouillée. Et qui dit risque de dérouillée dit "platrage d'estomac avant de boire". Béni soit donc le Burger King de Leicester Square. Au passage, mort aux Quicks et autres Mc Do fadasses, vive les Double Whoppers avec un vrai goût de barbaque, de la vraie salade, du vrain pain moelleux et des frites croustillantes. Cette journée a donc eu deux accents : français et polonais.

Gang_in_da_street

Français tout d'abord, car en plus d'Arnaud nous avons récupéré un autre frenchy expatrié, ainsi qu'une demoiselle et son ami. Question : que font des français à Londres en attendant de rejoindre la soirée du Nouvel An ? Gagné. Ils boivent des coups :-) Mais ils le font avec classe, dans un pub australien installé dans un vieux bâtiment médiéval en plein coeur de la ville. Les amateurs de Dongeons & Dragons sauront apprécier la déco, le tout sur fond de Brit Pop. Seule ombre au tableau, la malédiction météorologique dont nous avons été victime tout le weekend qui consiste à faire pleuvoir des chats et des chiens dès que l'on met un pied en dehors d'un bar où nous nous sommes bien réchauffés s'est encore vérifiée ce coup là. Mais bravant toute considérations censées pour notre santé, c'est tête nue et without umbrellas que nous nous sommes dirigés peu après le Tea Time vers Baker Street (comme dans Sherlock Holmes) pour rejoindre notre hôtesse d'un soir.

Preparatifs_3La seconde intonation de la journée fut donc le polonais (avant de devenir complètement trilingue français-anglais-mec bourré) puisque nous nous sommes retrouvés dans un appart' peuplé de sympathiques personnes originaires de Silésie : Patricia, sa grande soeur Isa, Simon et Sylvie ainsi que l'innénarable Pavel, héros de la soirée pour de nombreuses raisons. Histoire de défendre notre patrimoine et notre image à l'international, les Frenchies ont pris les commandes de la cuisine pour la préparation d'une tartiflette tunée aux pâtes (excuse pour l'absence de patates : trop long à cuire) et la livraison d'un Château Canteloup, un p'tit Graves de Vayre de derrières les fagots qui a survécu au trajet en Eurostar alors que la RATP a déjà réussi à me faire perdre 5 bouteilles. En résumé : bonne bouffe, bons coups derrière la cravate et échanges culturels : vodka contre Génépi familial, vodka contre recette de la tartiflette, vodka contre pâté de canard. Vive l'Union Européenne !

Groupe

En attendant de décoller pour l'Oxygen Bar où nous étions censés passer la soirée, le warm up fut ... efficace ! Les Wild Dogs (shooter vodka + fruits rouges + tabasco) ont bien aidé, mais on ne m'ôtera pas de la tête qu'il y avait un complot : Adrien et moi avions les plus gros shots :-) Alors que Simon et Sylvie décidèrent de jouer la soirée calmement et qu'Isa était partie se coucher 20 minutes, Pavel commença alors à nous titiller. Exemple de conversation :
Paty : "On part dans 10 minutes
Adrien & moi (en coeur) : Cool, ca laisse le temps de prendre un dernier verre
Pavel : Voire cinq..."
Ainsi fut fait. Même pas besoin de mentionner que mon cher cousin, barman dans l'âme et taquin comme pas deux, a jugé bon à plusieurs reprises de mettre plus de tabasco que de Teisseire dans les verres...
Dès le démarrage dans la rue, on put reconnaître plusieurs groupes : ceux qui ouvraient la route (Paty, Isa), ceux qui suivaient et regardaient Londres by night d'un oeil amoureux (Simon & Sylvie) et ceux qui suivaient les bouteilles de champagne et de vodka. Au programme, fous rires, grandes discussions, séance photo avec les forces de l'ordre et... recalage au bar ! Non pas que nous n'étions pas présentables ou déjà trop défaits, mais l'heure c'est l'heure et sans le savoir nous étions censés être là une heure avant sous peine de perdre notre réservation et de voir le prix de la soirée passer de 15£ à 40 ! Thanks, but no thanks. Décision fut prise d'essayer de se diriger vers les rives de la Tamise pour assister au feu d'artifice à 10 millions de £ offert par la municipalité, mais le destin en avait décidé autrement.

l_arm_e_des_morts_2Avez-vous déjà essayer de remonter à la nage les rapides hors catégorie d'un fleuve genre Colorado, avec des poids de 50 kilos aux pieds ? Non ? Eh bien voila, Oxford Street un soir de réveillon, c'est ça : un fleuve humain qui charrie des troncs d'arbres sous la forme d'Anglais tout bourrés et 3 fois plus larges que vous que vous vous prenez dans la tronche. Sportif ! Mais les dégâts corporels (ecchymoses, contusions diverses, pompes défoncées, bas de pantalon en vrac) n'apparaissant que le lendemain et la vodka étant un bon anesthésiant, on s'en fout un peu, on se laisse emporter, et on oublie rapidement le feu d'artifice pour se poser près d'une vitrine, sortir le champagne, attendre minuit, gueuler comme des putois en rut, parler à tout le monde, dans une ambiance délirante et bon enfant. Et pour tout vous avouer, on a sans doute passé un meilleur réveillon dans la rue à trinquer avec tout le monde que serrés comme des harengs dans un club londonnien !

alcoolos_on_the_wild_2

Mais comment passer de "super soirée mémorable" à "soirée mythique dont on reparlera entre nous dans 20 ans" ? Facile. Il faut un Adrien, 2 Arnaud, un Pavel, beaucoup de monde et une bonne dose de culot. Il faut qu'Adrien tente de défier les lois de la pesanteur en voulant bon gré mal gré grimper en haut d'un panneau de signalisation et qui veut se faire prendre en photo avec toutes les représentantes de la gent féminine, même moches. Il faut qu'Arnaud (pas moi, le second) décide de "violenter" une vitrine d'un magasin de prêt à porter de luxe.  Il faut que j'arrive à me perdre dans Londres et que je joue à chat avec mon cousin dans des rues remplies de milliers de personnes. Et il faut que Pavel, avec très peu de sang dans son alcool, décide de disparaître mystérieusement sans avoir la bonne idée d'avoir un téléphone portable :-)  Tout ceci est strictement véridique, photos à l'appui dans la gallerie ! MDR ! Je tiens d'ailleurs à m'excuser auprès de Claire, la délicieuse chérie de mon cousin, pour l'avoir appelée pour demander mon chemin alors qu'elle réside à Bristol, ainsi qu'auprès des bobbies très compréhensifs et serviables qui m'ont indiqué le chemin tous les 100 mètres. Pour info, et me dédouaner de cet égarement, j'ai voulu rendre service à des p'tits français encore plus fracassés que nous qui n'arrivaient même plus à lire le nom des rues, et lorsque j'ai recherché mon groupe, ces bloody bastards ne m'avaient pas attendu...
Que je vous rassure, j'ai retrouvé la troupe et le droit chemin assez rapidement. On cherche encore Pavel :-)

Et histoire de finir sur une dernière note drôlatique : Adrien et moi nous sommes retrouvés enfermés dehors une fois rentrés à Bethnal Green : une de ses collocs' a eu l'excellente idée de fermer un second verrou dont elle est la seule à avoir la clé. Joanna, si tu lis ces lignes, nous t'avons maudit pendant une bonne demie heure :-)
Le lendemain a été beaucoup plus calme. Aussi surprenant que celui puisse paraître, pas de gueule de bois pour moi, juste l'état traditionnel post-fête dans lequel vous avez très faim et êtes prêts à envisager ingurgiter à peu près n'importe quoi tant que ca a l'air comestible. Ballade très rafraîchissante dans Brick Lane avant une dernière pint de Guiness dans un pub de la City, et dernière mésaventure pour mon cousin qui, après avoir hypothéqué un membre de sa famille pour s'acheter des clopes (je vous rappelle qu'elles sont très chères en Angleterre, mais on va aussi arriver au paquet à 7.50€ en France, don't worry) a perdu le dit paquet dans les 5 minutes :-) Une bonne raison d'arrêter la clope ! Dernier petit suspense de la journée : le timing pour reprendre l'Eurostar le soir. A noter que le retour fut beaucoup plus bruyant que l'aller. Normal, il n'y avait que des français dans le train !

En tout cas, bonne année à toutes et à tous, que 2007 vous apporte ce que 2006 a oublié en route. Take care & have fun !

2 janvier 2007

NEW YEAR'S EVE IN LONDON (part 1)

Back from London ! Et en un morceau, ce qui tient du miracle compte tenu du weekend :-)  Bon, j'avoue, j'ai sûrement quelques milliers de neurones de blond qui sont restés outre-Manche mais ca fait plus classe de les perdre en célébrant le 31 au beau milieu d'Oxford Street que dans un F2 sans balcon en banlieue parisienne.

Le réveillon a été à l'image de ces 3 jours : parfait, fun, pluvieux aussi mais que serait le Royaume Uni sans le vent et des trombes d'eau ? Et puis au moins, ca légitime le fait d'arpenter les pubs et boire des canons. D'ailleurs, à se demander ce qu'il s'est passé Samedi après midi : impossible de trouver un bar sympa sans y rencontrer des hordes de vieux. Comme si le centre de Londres, surtout autour de Covent Garden, était devenu un immense centre de congrès pour les plus de 75 ans. En même temps, commencer à boire des Foster's et des Guiness dès 15h, même pour un Grand Breton, c'était peut-être un peu tôt  :-) Ceci dit, cet après midi aura permis de mesurer certaines différences majeures avec la France, et pas les moins appréciables.

TubeLe TUBE : Beaucoup plus cher qu'à Paris (3£ le billet, sachant qu'il faut rajouter la moitié du prix pour avoir le montant en €), moins confortable avec des rames construites pour les nains. La différence majeure et appréciable vient de la culture des usagers : ils tiennent leur droite, ne trombosent pas les quais, sont courtois et jamais jamais ne bousculent. Là ou un Parisien vous arrache un oeil avec les dents si vous lui demandez de se pousser parceque vous êtes pressé, un Londonnien s'excusera de vous boucher la route. Amazing. Reste que prendre le tube un jour de canicule à une heure de pointe constitue à mes yeux un exploit digne des superhéros US.

flics_rayonnantsLa POLICE : En France, cracher sur l'uniforme est un sport national. Si vous trouvez qu'il y a beaucoup de bleu dans les rues depuis le couronnement de Sarko 1er en tant que ministre, attendez d'aller à Londres : il y a sans doute la plus forte concentration au mètre carré d'uniforme que vous puissiez imaginer. Sans parler des voitures et autres fourgonnettes qui sillonnent les rues, et des caméras de surveillance qui vous big brotherisent à mort. Pourtant rien d'oppressant dans tout cela, car il y a un respect de l'uniforme assez inconcevable pour nous, pauvres Froggies. J'ai même plaisanté avec plusieurs flics. Comble du bonheur, étant un fils modèle j'ai appelé mes parents pour les voeux, j'ai tendu le téléphone à un Bobby qui s'est empressé de leur souhaiter la bonne année au nom des forces de l'ordre de sa Très Gracieuse Majesté. Unbelievable !

Après ces chocs culturels, sans parler de la propreté des rues (les taxes sur les chiens ne doivent pas y être étrangères), direction la maison d'Adrien, transformée pour l'occasion en dépôt-vente par une colloc' sur le départ. Autre différence culturelle : l'immobilier. Loyers (hors de prix) à la semaine, jamais de mention des mètres carrés, le déménagement du jour au lendemain semble être une discipline dans laquelle il faut exceller pour survivre. Flexibilité est un mot qui caractérise vraiment la vie à Londres. Bref entre 2 plantes vertes, 6 cartons, un Wok et une baignoire, nous avons réussi à trouver un semblant d'espace pour poser la dernière acquisition de mon cher cousin : un jeu d'échec à boire. Soooooo British  :-)

ChessPour info, je suis nul à braire aux échecs. Et je n'aime pas le Martini. Or dans les verres, ce n'est pas du Lipton et de l'Eau, bande de naïfs, mais bien du Bianco et du Rosso. Je remercie donc Arnaud, le colloc' francais de mon cousin, d'être rentré du taf' pile au moment du coup d'ouverture, m'évitant ainsi une déconvenue aussi honteuse qu'alcoolisée. Qu'il soit béni pour les 5 générations à venir et que sa descendance marche sur des pétales de roses jusqu'à la fin des temps. Adrien et Joanna (enfin, surtout Adrien) ont donc pris cher dès l'apéro :-)

Histoire d'éponger tout cela, et avant de continuer plus avant la soirée, direction le Noodle King. Si des entrepreneurs me lisent, par pitié, merci d'importer et de développer ce type de resto en France : bourratif à souhait, pas cher, rapide. Puis étape pour une Chicha dans un troquet de Brick Lane, la rue des bars et autres lieux de perdition. Soit dit-en passant, nous nous y sommes balladés le lendemain du réveillon, c'est un quartier très sympa à quelques minutes à pied de la City, remplis de boîte fashion à mort et de petites galleries d'Art Moderne qui n'ont rien à envier à Saint Germain. Pour de plus amples infos sur la "soirée", merci d'aller jeter un oeil sur les photos, et si jamais certaines personnes veulent des infos sur ce qu'il s'est passé, merci de m'envoyer les demandes par mail. (soramaster@laposte.net). Ca doit rester confidentiel   :-)

End of Day One, dans la joie et la bonne humeur, et sans mal de crâne. La suite dans quelques instants.

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8 décembre 2006

Du bon son pour les oreilles : NIMA

NIMAPour être honnête, lorsque j'ai entendu parler de Nima pour la première fois, je me suis dit qu'on allait avoir droit à un nouvel ersatz de Manu Chao : des voyages mis en musique par un globe trotter dont la guitare est la principale maîtresse.

Et puis Nima est passé en concert au Réservoir (www.reservoirclub.com), et une jeune fille très persuasive m'a convaincu d'y passer la soirée du 6 décembre. Verdict : aucun regret, que du bonheur, et un grand sourire d'un bout à l'autre de la nuit.

Premier bon point : il est rare qu'une première partie mette une telle ambiance. Les 300 et quelques spectateurs ont commencé à se trémousser au son des djembés et de la guitare de Ludo & Greg, 2 membres du Hilight Tribe. La meilleure définition de ce set a été donnée par une jeune fille aux longues locks : de la trance naturelle. Rythme endiablé, plaisir évident d'être sur scène communiqué à la foule. Nous étions fins prêts pour Nima.

NIMA2

On pourra retenir beaucoup de choses de cette prestation : la découverte du dernier single, le fait que l'artiste bénéficie déjà de sa communauté de fans et qu'il est capable de convertir une salle à sa cause en 3 minutes, l'énergie, la fraîcheur, la spontanéité, le délire permanent, et surtout le fait que Nima soit inclassable.

Imaginez un mélange de la Mano Négra, de Beck, croisé avec de lointains cousins des Scissors Sisters ayant abusé de Kool & The Gang pour l'aspect visuel. Ca oscille entre rock, folk, ska, pop, dans une ambiance hyper festive. Nima, c'est une sorte de troubadour love & peace moderne, doublé d'une personnalité adorable, d'une bonne dose d'intelligence et de curiosité. Si on en croit le dossier de presse de THK Musiq, Nima a beaucoup voyagé. Ca se sent, ne serait-ce que par son arrivée sur scène très "kabuki-esque" et par le fait qu'il est capable de faire chanter 300 personnes en japonais !  Et que dire de ses musiciens, tous dans le même délire costumé. On y trouve en vrac un sosie de Coolio fouteur d'ambiance aux percus, le grand frère du Chico de la bande d'Edouard Baer au chant, un bassiste géant rasta sur les bords qui termine en minijupe de vynil après avoir porté un kimono et les gants de Dingo, un batteur fou, et des petites nanas venant poser leurs voix de temps en temps.

Les chansons sont à prendre au premier degré : happyness is everywhere, et on est tenté de le croire à la sortie. La free pop de Nima (j'ai piqué l'info sur son site, mais Nima veut dire Soleil en tibétain) est rayonnante, mais s'apprécie surtout en live. Le garçon est bourré de talent, encore tout jeune, les CD sont dispos. Si NIMA passe près de chez vous, n'hésitez pas ! Car c'est Wo'oh Waouh, et ca fait un bien fou :-)

site officiel de Nima : http://www.nima-online.com/    vous pouvez aussi le trouver sur MySpace : www.myspace.com/nimaonline

30 novembre 2006

Inquiétude sur l'avenir de l'espèce humaine

Plus inutile que le catalogue de l'Homme Moderne, plus débile que l'épluche banane, réservé à une élite intellectuelle que nous, simples mortels, ne pouvons qu'imaginer, voici le gagdet le plus ingénieux, indispensable, débile, foutage de gueule, digne du concours Lépine que l'espèce humaine a jamais inventé jusqu'à présent!  Attention, les images qui suivent peuvent heurter la sensibilité des plus jeunes et des Crayolas ! Voici... le taille crayons USB.  Si, si, ils ont osé... Je vous conseille fortement de cliquer sur la photo ci-dessous pour mesurer toute l'ampleur de la bêtise humaine. Parcequ'en plus, c'est un bidule tuning !

taille_crayon

Je sais, ca fait peur. Surtout qu'ils ont prévu des piles si le génie en physique quantique qui a acheté cette... chose (?) a une envie irrépréssible de tailler pendant que le PC est éteint. Et pendant que les Geeks sont ébahis par le confort dont dispose l'Homo Sapiens Sapiens, au moins, on zappe la Corée du Nord et l'Iran. Pour info, cette vaste blague est commercialisée 15€.

Cette minute de lavage de cerveau était offert par la Maison Grozär n'Akheur.

30 novembre 2006

La minute culturelle N°3 (et en anglais cette fois)

suttonRobert I. Sutton est, entre autres choses, diplômé en psychologie organisationnelle, professeur à Stanford spécialisé en Science du Management et en Engineering.

Son postulat de base ? La plupart des entreprises, qu'il s'agisse de multinationales ou de la PME du coin, connaissent un écart entre la connaissance et l'action. Sutton s'est donc penché sur le lien entre knowledge management, action, innovation et performance à travers plus de 90 articles (publications universitaires, presse spécialisée...) et sept livres dont The Knowing-Doing Gap: How Smart Firms Turn Knowledge Into Action. Ce dernier ouvrage, co-écrit avec Jeffrey Pfeffer et publié en 2000, a été désigné meilleur livre de management.

Depuis près de 20 ans, Sutton fait passer un message simple :la performance à long terme tient en deux étapes : avoir de bonnes idées, et oser les mettre en pratique. Tout au long de sa carrière, il a voulu développer un type de management factuel et empirique basé sur la preuve en rapprochant les mondes de la pratique managériale et de la recherche rigoureuse de manière à les enrichir mutuellement. Eh oui, c'est fumeux. Mais c'est un universitaire :-) C'est naturellement que Sutton est devenu un membre actif de la nouvelle "D.School", un programme pluri-disciplinaire militant pour le "design thinking" que l'on pourrait traduire par l'innovation à travers le design. Il est également un fidèle d'IDEO (http://www.ideo.com  pour plus de détails sur leurs activités)

Dans son premier ouvrage, l'ami Bob explique pourquoi les entreprises et les managers peuvent knowing_doing_gapavoir de bonnes idées, en d'autres termes peuvent savoir quoi faire, mais n'agissent pas. Evidemment, les entreprises ayant des difficultés à transformer le savoir en action, se perdant en discussions, réunions, planifications, connaissent probablement de sérieux problèmes de performances. En guise de point de départ et d'exemple, Sutton et Pfeffer interrogent les lecteurs : "Ne vous-êtes vous jamais demandé pourquoi tant d'études, d'entraînement, de simulations, de consulting en management, de recherches organisationnelles, tant d'articles et de livres produisent si peu de changements dans le management au quotidien ?" Sans doute parceque jusquà présent, les managers et les patrons se sont imaginés que la routine valait mieux que le risque et qu'on ne changeait pas une équipe qui fait match nul à défaut de gagner. L'objectif ambitieux des auteurs était donc d'enquêter sur les obstacles les plus communs - peur du changement, inertie - et de mettre à jour les décalages existant entre la perception de ce qui doit être fait et les comportements effectivement adoptés. A travers de nombreux exemples, Sutton dresse le portrait d'entreprises capables de surmonter ces difficultés.

Une fois les difficultés mises en lumière, Sutton se focalise sur la première étape vers la performance, à savoir l'idée et comment l'avoir. weird_ideasDans Weird Ideas that Work, l'auteur défend une thèse selon laquelle les meilleures approches de l'innovation sont souvent contre-intuitives. Par affinités personnelles, les idées sur le recrutement m'ont laissé perplexe un bon moment : embaucher des candidats avec lesquels on se sent mal à l'aise ou que l'on apprécie guère pourrait booster l'entreprise ? Favoriser le recrutement de "slow learners" (oui oui, les crétins à qui il faut expliquer 15 fois les choses ) est bon pour ce qu'on a ? Toutes les propositions ne sont pas aussi opaques, et expliquer qu'un entretien de recrutement ne sert pas uniquement qu'à évaluer un candidat mais surtout à choper des idées neuves est brillante de simplicité.  Il suggère donc d'adopter des idées peu orthodoxes, propose au manager d'oublier le passé et plus spécifiquement les succès, etc . Vous trouverez donc 11 idées 1/2 de cet accabit dans cet ouvrage, mais attention, Sutton n'est en rien un Robin des Bois du Capitalisme ou un fervent défenseur des opprimés. Il est pour le développement des potentiels et l'innovation, mais n'oublie pas de préciser que la plupart des pratiques managériales courantes sont suffisantes pour répondre aux besoins routiniers des entreprises. Simplement, les idées bizarres sont beaucoup plus efficaces lorsque la société est confrontée à un cas inhabituel ou gangrénée par les conflits internes. Aussi Sutton encourage t-il les salariés à aller au bout de leurs idées lorsqu'il est demandé à ces derniers de faire preuve d'innovation.

Les bouquins de Sutton sont empiriques et opérationnels, basés sur des entretiens avec des collaborateursde tous niveaux hiérarchiques, des cas d'entreprise (Lucent Techno, IBM, General Electric), des résultats des actions d'IDEO. Ils regorgent de petites choses toutes connes (récompenser l'échec aussi bien que la réussite, car cela favorisera toujours l'action au détriment de l'immobilisme), et d'un regard original sur le management moderne. Simples, accessibles grâce à un style vivant et de nombreux exemples, ces deux ouvrages devraient figurer dans les listes de toutes les écoles de commerce et sur les étagères de tous les managers. Hélas, à ma connaissance, aucun éditeur n'a eu la bonne idée de les traduire en français à ce jour... Il faut donc un sérieux niveau en Anglais pour en saisir toute la valeur... Tous ces livres peuvent êtres commandés rapidement sur Amazon.com

The Knowing-Doing Gap: How Smart Firms Turn Knowledge Into Action

Jeffrey Pfeffer/Robert Sutton, 314 pages, Harvard Business School Press (2000)

Weird Ideas that Work

Robert Sutton, 224 pages, Free Press (2001)

Hard Facts, Dangerous Half-Truths And Total Nonsense: Profiting From Evidence-Based Management

Jeffrey Pfeffer/Robert Sutton, 276 pages, Harvard Business School Press (Mars 2006)

29 novembre 2006

Une vidéo de Q !

Quoi ? Une vidéo de fesses sur ce blog ? Comme disait la Vierge Marie : J'ouis bien ?

Que les deux excités du fond se calment. Et célébrons ensemble la sortie du dernier 007, Casino Royale. Car c'est de Q le génie du gadget qu'il s'agit. Compte tenu des propos tenus dans cet extrait, je ne saurais toutefois le recommander qu'à un public averti. Si vous voulez voir à quoi ressemble la nouvelle Aston Martin de James Bond, c'est par ici que ca se passe.

Pour info, l'auteur de ce détournement tient un site très bien foutu avec de nombreux autres détournements qui valent le coup d'oeil. Alors direction la page de Mozinor !

27 novembre 2006

Le 3ème âge sort en boîte

Il y a des jours où le monde avance sans moi. Des jours où je réalise que certains de mes potes sont en train de se marier, d'avoir des enfants, de négocier avec leurs banquiers pour un pavillon à Palavas et une niche pour le labrador. Pendant ce temps là, avec mes compadres, on a plutôt envie de sortir écouter du bon gros son qui fait boum. Et sous penthotal, je vous confesserai que l'autre objectif pour certains d'entre nous est de nouer des contacts avec des filles qui ont l'âge de nos petites soeurs, majeures évidemment.

Moralité, nous nous sommes motivés de longue date pour nous bouger le weekend dernier. Etape 1, la sélection de la soirée : étudiante ou clubbing. On raffine en réfléchissant à la musique qu'on veut écouter, et on zappe tous les endroits où les DJs se branchent sur Fun Radio, NRJ ou Génération88. D'un coup, ca restreint considérablement le champ d'action. Etape 1 bis : le budget. Etape 2 : prévoir un plan de rechange en cas de recalage. Oui, je sais, ca fait tarte. Mais on ne sait jamais. Etape 3 : évoquer la possibilité de faire 4 heures de bagnole aller/retour pour aller bouger nos p'tits corps déchaînés en Belgique, et re-re-re-checker sur Internet qu'on ne va pas rater LA teuf du siècle en allant tester une boîte qui fait un peu parler d'elle puisqu'elle a pris la place de feu le club de Johnny "Optiiiiiic 2000" Hallyday. Cette dernière solution répondant à tous nos critères (Soirée hypnotik house, proximité du Red Light, tarifs ok et votre serviteur qui y a déjà fait une soirée en semaine).

On aurait du se méfier en voyant le monde pour rentrer au Red 20 mètres avant, et personne devant nous. On aurait du partir en courant quand on a vu que les videurs laissaient rentrer des groupes de 11 mecs et 3 nanas. On aurait du appeler les flics en sentant les vibrations des basses à travers le macadam. Une fois dedans, le drame : moyenne d'âge de 16 ans. Et donc ambiance pourrie. Ajoutez des mixs gâchés par un volume 10 fois trop fort, des quadras complétement torchés en train de faire le kamasutra des canards et une odeur "stupéfiante" et vous comprendrez qu'on a passé une sale soirée. On a même pas eu le coeur de poursuivre ailleurs, encore moins d'appeler les flics pour faire fermer cette turne. On se sentait vieux, fatigués, et enrhumé pour moi (transformé en grippe depuis, merci de demander)

On voulait changer des clubs très 8ème comme le VIP ou l'Etoile, où rester 10 secondes face au physio signifie qu'il a déjà pris 9 secondes de trop pour décider que vous n'étiez pas assez a)riche  b)beau  c)bien accompagné  d)people. Et pourtant, un monde où il n'y a que des gens beaux, médiatiques, riches ou les 3 et où les petites racailles se font abattre 100 mètres avant l'entrée, c'est un monde nocturne fait pour nous. Fini de le renier. Ca va couter cher, mais on sera à notre place.

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